Location Nue
- CIDIF Capital
- 16 août 2021
- 2 min de lecture
Une location nue est un bien immobilier qui est loué sans aucun meuble ni équipement autre que les équipements nécessaires.
Les seuls équipements fournis dans une location nue sont des sanitaires, une salle de bains et des éléments de cuisine (un évier par exemple).
Le loyer d’une location vide est nettement plus faible que celui d’une location meublée pour une même habitation. Cela s’explique par le fait que le bailleur loue le mobilier équipant son bien en sus du coût de la location de la maison même.
En location nue, vous économisez en moyenne 10 à 20 % sur vos loyers en comparaison d’une location meublée. De même, vous y gagnez également s’agissant du dépôt de garantie, fixé à 2 mois de loyer pour un appartement meublé et seulement à 1 mois pour une location vide.
Avec la location nue, la perception des loyers est sécurisée et stable. En effet, le locataire se doit de signer un contrat de bail de 3 ans minimum.
De plus, s’il décide de donner congé à son propriétaire, le locataire doit respecter un délai de préavis de 3 mois

Avantages Fiscaux :
En location vide, vous déclarez vos loyers dans la catégorie des revenus fonciers. Selon les cas, vous relèverez du micro-foncier ou du régime réel. Avec le premier, vous êtes imposé sur 70 % de vos loyers. Le second vous permet de créer des déficits fonciers qui viennent diminuer vos impôts
Dans le régime du micro foncier, il s’agit de déclarer les loyers hors charges encaissés dans l’année, et d’avoir un abattement de 30 % sur la somme déclarée. Vous serez donc imposé sur les 70 % restants.
L’abattement de 30 % est exclusif et que l’on ne peut rien déduire d’autres, qu’il s’agisse de travaux ou intérêts d’emprunt. Même si aucune charge ne pèse sur le bien, vous pourrez malgré tout bénéficier de l’abattement forfaitaire de 30 % sur le montant des loyers annuels encaissés.
Concernant le régime du réel, contrairement au micro-foncier, il permet de déduire des loyers annuels certaines charges.
Les charges déductibles des loyers font l’objet d’une liste limitative. Il s’agit :
De la rémunération des gardiens et concierges
Des rémunérations des gérants et administrateurs immobiliers :
des primes d’assurance :
Des intérêts et frais d’emprunt.
Des taxes foncières et taxes annexes : il s’agit notamment de la taxe foncière, y compris les frais de gestion (dont ceux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères), de la contribution sur les revenus locatifs (CRL), de la taxe spéciale d’équipement (TSE) ;
des frais d’administration pour un montant forfaitaire de 20 euros.
Des charges locatives non récupérées.
Des indemnités d’éviction et de relogement.
Des frais de procédure.
Si les recettes sont inférieures aux charges, cela crée un déficit foncier. Celui-ci est alors imputable sur le revenu global du contribuable, dans certaines conditions et limites.
Chaque année, vous pouvez déduire de vos revenus jusqu’à 10 700 € de déficit foncier (ou 15 300 € dans certains cas particuliers).
Toutefois, l’excèdent de déficit foncier peut ensuite être reporté et déduit :
Durant 6 ans de l’ensemble de vos revenus
Durant 10 ans de vos seuls revenus fonciers.
À noter : Lors du calcul du déficit foncier, vous devez déduire en priorité les intérêts d'emprunt de votre revenu foncier, avant de déduire ensuite les autres charges
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